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L'énergie a été et reste l'un des principaux facteurs du développement. Même si les consommations spécifiques sont aujourd'hui réduites par rapport au passé, l'activité économique et la satisfaction des besoins socio-économiques nécessitent beaucoup d'énergie.
L'énergie est un secteur susceptible d'évoluer très rapidement, en fonction des souhaits des décideurs politiques.
Pas du tout : le secteur de l'énergie est un secteur rigide, où les délais de mise en œuvre des projets sont très longs (5 à 10 ans au minimum)
Il n'y a qu'un petit nombre de pays qui se dotent d'une politique énergétique.
Pas du tout : l'ensemble des interactions de l'énergie avec le reste de l'économie, auxquelles viennent s'ajouter les menaces de rupture d'approvisionnement en énergie et l'impact sur les balances des paiements des brusques variations de prix, ont eu pour effet de conduire les gouvernements à s'intéresser de beaucoup plus près que par le passé à la politique énergétique, et ceci dans tous les pays au monde, qu'ils soient exportateurs ou importateurs d'énergie.
Centrées sur l'offre d'énergie jusque dans les années qui ont suivi les premiers chocs pétroliers, les politiques énergétiques ont été progressivement amenées à traiter d'un second volet complémentaire, celui de la demande, qui s'intéresse non plus à un petit nombre d'opérateurs mais à la multitude des utilisateurs.
Ayant conduit à des résultats dépassant les espérances initiales, les politiques de maîtrise de l'énergie ont aujourd'hui obtenu pleinement droit de cité.